jeudi 18 juillet 2013

Trilogie Stark: Délivre-moi / Possède-moi (J. Kenner)



Ancienne reine de beauté, Nikki Fairchild a acquis son indépendance grâce à des études brillantes. La jeune femme veut être prise au sérieux et prouver au monde qu'elle est plus qu'un joli minois. C'est alors qu'elle fait la rencontre de Damien Starck – un puissant homme d'affaires, ancien champion de tennis, mystérieux et terriblement beau. Ce qu'elle ignore encore, c'est que Damien l'a remarquée et soutenue à son insu depuis des années. Nikki sait qu'elle devrait lui tenir tête, mais les vertiges qu'il lui inspire la troublent. Et quand ce dernier lui fait une proposition qu'elle ne peut refuser, Nikki espère qu'elle ne perdra pas son âme dans ce marché indécent : poser nue pour un tableau en échange d'un million de dollars. Car le simple frôlement de Damien la consume et ses yeux ténébreux semblent cacher de sombres desseins...


J’ai du mal avec ces titres qui semblent tous sortis tout droit du même moule, Dévoile-moi et Regarde-moi de Sylvia Day (série Crossfire) en sont un autre exemple. Je dois vraiment en faire abstraction pour acheter le livre, mais je le fais parce que, pêché inavouable, j’aime, de temps en temps, ce type de romans un peu coquins, qui donnent l’impression de croquer dans le fruit défendu.

Rien de bien original pour ces deux romans, on est dans le schéma classique du genre : le milliardaire, et la jeune femme brillante, ici une ancienne reine de beauté, petit génie des mathématiques. Les deux portent un lourd passé, qu’ils vont devoir affronter.

L’originalité, si originalité il y a, réside dans le fait que leur relation part d’une transaction commerciale, même s’ils s’étaient déjà rencontrés -et désirés- avant (il faut bien satisfaire les romantiques comme moi et ne pas franchir toutes les limites !). Elle accepte pour un million de dollars de poser nue pour un tableau privé destiné à couvrir un mur de la maison de Malibu du milliardaire, qui fait ceci dans un élan « chevaleresque » pour l’amener à affronter ses démons. Sauf que, moins "chevaleresque", pendant ladite semaine, elle accepte d'être sienne, il ne s'agit donc pas que de poser... Naîtra une relation passionnée et passionnelle, où chacun devient la bouée de sauvetage de l’autre dans un amour inconditionnel.

Mouais…Mon côté romantique s’est un peu insurgé contre ce point de départ, une relation amoureuse qui naît d’un accord financier, le mythe de Pretty Woman revisité et non-assumé… Mais je m’en suis accommodée et me suis laissée prendre au jeu (et jeux !) de l’histoire, ce qui veut dire que l’histoire n’est pas si mal menée, et que finalement, ce roman remplit son contrat.

Par contre, le gros point noir pour moi est le langage. Ayant un niveau d’anglais proche du néant, je ne peux me permettre de lire en version originale, alors je ne sais pas si c’est propre à l’auteur, ou si c’est dû à la traduction, même si je pencherais plutôt pour la première possibilité. On passe d’un langage soutenu, adapté à la position élevée qu’occupent les personnages à un langage très cru qui sombre, à mon goût, dans la vulgarité. C’était censé donner un peu de piquant, j’imagine (l’ouvrage n’en avait pas besoin, il est suffisamment « pimenté » comme cela…), et plutôt que de m’émoustiller pendant leurs –très nombreux- ébats amoureux, j’avais plutôt envie de sauter le passage, ce que je ne me suis d’ailleurs pas privée de faire parfois. Je dois être une prude du langage…

Bref, ce roman ne restera pas dans les annales, mais j’ai passé malgré tout un agréable moment de lecture, ce qui est déjà bien,et  j’achèterai sans doute le tome 3 dont la sortie française est annoncée pour Novembre 2013 il me semble.

Et puis, il faut au moins reconnaître que ce type d’ouvrage, a le mérite de parler plaisir, -et plaisir féminin-, et sexualité sans tabous, et ça, ça fait du bien…

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