Pour moi, une nouvelle vie commençait : l'université à St Andrews avec
Leith, mon petit ami loup-garou. J'avais espéré que le calme était revenu, que
je vivrais ma première année de fac comme n'importe quelle jeune fille, ou
presque. Douce utopie. rien ne se passe jamais comme on le voudrait. Il fallait
qu'ils se fassent la guerre, c'était plus fort qu'eux. Leur haine ancestrale
allait les pousser à bout. J'étais dépassée. Je n'en avais aucune idée alors,
mais les forces qui devraient s'affronter allaient au-delà de tout ce qu'on
peut imaginer. J'étais au moins sûre d'une chose : tôt ou tard, je paierais les
pots cassés. Peut-être même que je ne m'en sortirais pas indemne.
Dans ma chronique du tome 1, je vous disais que je m’étais
plongée dans cette saga à cause des similitudes avec Twilight, qui
correspondait à un moment apaisant pour moi finalement, sorte de garde-fou
émotionnel. Ayant repris des forces, si le tome 2 avait suivi le même chemin, j’aurais
certainement abandonné sa lecture.
Mais Sophie Jomain m’a agréablement surprise. Ce tome est l’entrée
dans la maturité. Hannah est beaucoup moins naïve (et moins tête à claques que
Bella !), elle prend les choses en main, et en compagnie de Leith, ils nous
prennent par le bras pour nous éloigner des célèbres vampires et nous faire découvrir leur monde.
La saga prend clairement son envol, les fondations ont été
posées, et nous pénétrons maintenant dans l’univers de St Andrews, ou tout n'est évidemment pas si humain qu'il n'y paraît…
Cette chronique sera courte, mais ne veut absolument pas
dire que je n’ai pas apprécié cette lecture. Il y aurait des choses à redire,
mais je ne le ferai pas, cela ne serait pas lui rendre justice.
C’est une saga agréable, relaxante, qui nous immerge dans un
univers riche, original sous certains aspects, et dont je poursuivrai la
lecture avec un grand plaisir. On est toujours dans du Young Adults, donc pas
ou peu de scènes sexy, des sentiments qui se dévoilent, des méchants bien
méchants quoique pas tout à fait…Bref, une alchimie sympathique pour une saga
qui l’est tout autant. Je suis séduite...
Et Leith, ahh, Leith, il n’a rien à envier à Edward,
croyez-moi !