«
Le danger était aux portes de la cité. J’avais déjà affronté bien des tempêtes,
mais celle qui venait vers nous était la pire de toutes. Un cataclysme, un
fléau... Pourquoi ne nous croyaient-ils pas ? La mort s’apprêtait à s’abattre
sur eux. Bientôt, le sang serait versé sur la Terre des loups. La désolation. Le
néant. La ruine. C’est tout ce qu’il resterait. Ne pas fuir. Nous imposer et
les convaincre. Pour les sauver tous. Pour le sauver... lui. »
Est-que que vous pensez
que je peux aller voir le médecin pour cause de dépression parce que je viens
de lire le tome 5 de Noss Head, et que c’était
le dernier de la saga ? Non parce que, c’est vraiment à faire une déprime
là. Noss
Head, c’est fini… La dernière page est tournée, et je me sens seule
maintenant.
C’était bien. Oh que oui, c’était vraiment bien.
5 tomes en compagnie de
Hannah, Leith, Darius, Gwen, Grigore et j’en passe…
5 tomes avec une imagination
fertile poussée par une écriture fluide et agréable.
5 tomes pendant lesquels
l’auteure a su me torturer de sa plume aiguisée, pendant lesquels j’ai dû me
préserver, veiller à avoir toujours le tome suivant en stock, parce Mme Jomain
est la reine des fins qui relancent tout...
Et un dernier tome
magistral, encore meilleur que les précédents (comme le bon vin je vous dis).
Parce qu’écrire un dernier tome, c’est loin d’être facile. Il y a le risque des
attentes du lecteur et de sa déception potentielle. On s’identifie aux
personnages, on rêve d’une fin, qui n’est pas toujours celle prévue par l’auteur.
Et là, c’est la déception.
Moi, je n’aurais pas
voulu d’autre fin à Noss Head. Sophie Jomain a écrit ma fin parfaite. Sans
fioritures, sans se jouer de moi. J’ai eu peur, mais non. Elle ne m’a pas
trahie, ne m'a pas déçue.
Merci Mme Jomain.
Merci Mme Jomain.